Posté le mardi 31 août 2010 à 13 h 44 min
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Bonjour à tous !
Dans un soucis de toujours mieux partager notre passion de Manchester United, nous officialisons l’arrivée du dernier concept : l’analyse. Je me ferai une joie d’analyser les performances de United au fur et à mesure de chaque match. Je commence dès aujourd’hui par le match Manchester United vs West Ham.
Rassurant
Une semaine après avoir fait preuve de suffisance sur le terrain des Cottagers de Fulham, nos Reds Devils devaient se racheter. West Ham était une proie très facile pour United opposant une résistance minime jusqu’à l’ouverture du score de Rooney, qui en passant, retrouve peu à peu ses sensations. On l’a même vu sourire, preuve que l’Afrique du Sud est passé.
Aligné dans son 4-4-2 typique ou était aligné une défense que l’on peut qualifier de type en l’absence de Rio Ferdinand, protégé par un milieu de terrain avec beaucoup d’allure ou Nani-Scholes-Fletcher-Giggs se régalaient, supportant les attaques du duo Rooney-Berbatov, Ferguson aligna une équipe clairement offensive. Nani étincelant sur la droite et Giggs toujours aussi important étaient les principaux acteurs de cette rencontre, sans oublier évidemment Nemanja Vidic qui retrouve petit à petit son éclat de la saison 2008/2009. Mais malgré ces joueurs en formes comment ne pas encore parler de Paul Scholes ? Quel adjectif allons-nous inventer pour qualifier notre Ginger Prince. J’entendais dans les travées d’Old Trafford une fois à propos du Cantona Roux « Scholes is just sexy »…. That’s sexy football. Que dire de plus ?
Du beau jeu
Grâce à Scholes, United déroula sans complexe. Une possession de balle de plus de 65% sur l’ensemble du match, une ligne de récupération à presque 45 mètres des buts d’Edwin Van Der Sar, et une occupation constante du camp adverses, font de United un concurrent encore plus sérieux que l’an passé. Pourquoi ? Dans un système de jeu ou nos deux ailiers repiquent dans l’axe et les décalages sont encore plus nombreux, United se crée, depuis la victoire contre Chelsea à Wembley (3-1), bien plus d’occasions que l’an passé. Plus d’occasions, en sachant que notre principal artificier Wayne Rooney n’est pas encore au top de sa forme. Pour casser un peu l’apparent optimisme lattant, rappelons que nous avons joué un potentiel relégable et qu’il y avait certainement cinq classes d’écart….
Une autre raison d’être optimiste ? C’est Dimitar Berbatov qui talonne l’indéboulonnable Paul Scholes pour le titre de meilleur joueur du mois d’Août. Un Berbatov qui semble changer depuis l’an passé et s’intégrer de mieux en mieux au jeu de United. Disponible pour ses partenaires, il marque contre Chelsea à Wembley, ouvre le score face à Newcastle, offre le but à Scholes contre Fulham et clos les débats face à West Ham. Mieux même, il est le meilleur buteur du club… Oui Berbatov ! Il volerait presque la vedette à notre Wayne… Non, faut pas rêver non plus. Rooney à été moyen sur ce match, en manque de rythme et de confiance. Et soudainement, un but, et paf il monte en puissance. Il se déplace mieux, prends les espaces, défend, tacle et est à deux doigts d’inscrire un but d’anthologie suite à une action à une touche de balle. Il est clairement sur la bonne route. Les deux matchs des Three Lions vont lui faire le plus grand bien.
Alors serait-ce un match parfait ? Loin de la. Kyeron Dyer à régulièrement passé O’Shea sur la droite, et se retrouvait souvent à bonne distance de frappe. Toujours notre problème récurant de ce genre de joueur qui repique dans l’axe et qui passe dans le dos de nos deux récupérateurs, Vidic et Evans ont toujours du mal à sortir la ou Rio le fait toujours. On regrette le manque de réalisme de nos attaquants certes. Énormément d’actions construites au milieu de terrain, où le ballon circule à deux ou trois touche de balle, et notre circuit préférentiel. Fixation sur la droite, Scholes décale pour Giggs qui pique et laisse le couloir à Evra qui centre pour…personne. Les coups de pieds arrêtés ont été mal négociés aussi. Vivement que l’on retrouve un vrai tireur de coup franc. Et c’est bien là, la principale différence avec Chelsea. Là ou nous nous procurons quasiment autant d’actions franches, ou eux récupèrent grâce à la puissance de leur défense, nous récupérons grâce au coulissage des lignes, mais eux les mettent au fond, et nous nous souvenons bien que la différence de but scompte beaucoup !
Pendant 90 minutes, on a pensé que Rooney et Berbatov étaient un vrai duo. Et Nani sur la droite ? Un vrai bonheur, peu de déchets, O’Shea qui le couvre et qui lui permet de dribbler, mais une occupation des espaces qui nous rappelle un certain…. Ronaldo oui, le but du Portugais nous rappelle certains des buts de Cristiano. Décalage sur le côté, course dans l’axe pendant que Wayne t’ouvre l’espace, une petite feinte que t’ailles gouter au gazon, et un missile du gauche…. On en redemande !
Gestion d’effectif
L’avantage de ce genre de match en début de saison, évidemment est de pouvoir travailler les automatismes, gagner en confiance et préparer les matchs bien plus difficiles. Dommage que Rafael ne soit pas titulaire d’entrée dans un match ou il aurait pu flamber sur son côté droit. Sachant que comme à son habitude notre John O’Shea n’est pas le plus à l’aise à droite. Mais ceci fait partie de la gestion d’effectif de la part de Sir Alex, ou il donne énormément de temps de jeu à un joueur comme Sheazy pour qu’une fois que Gary, Rafael et Rio seront de retour, le bon nombre de minute jouées aujourd’hui lui permettent d’être performant lorsque nous seront frappés par les blessures.
Il en va certainement de même avec Wes Brown, que Ferguson doit laisser monter en puissance en ne l’exposant pas aux blessures pour qu’il soit présent lorsqu’on aura besoin de lui. Michael Carrick, Darron Gibson et Anderson auront leur mot à dire dans le milieu de terrain sachant que Paul Scholes et Darren Fletcher ne pourront pas jouer tout les matchs, tout comme la forme de Wayne Rooney s’affinera au fil des matchs, l’adaptation de Chicharito et le physique de Michael Owen pourront nous être bénéfique au long de la saison.
L’important était de se rassurer, voir Wayne marquer, confirmer que Scholesy est le meilleur et s’apercevoir que Berbatov sait aussi courir quand il veut pour construire un jeu qui régale partenaires et supporters.
Avant une trêve internationale qui nous fait toujours souffrir, et deux matchs important contre Everton et Liverpool dans deux semaines, nos Mancuniens se présenteront plein de confiance et sur de leur force. La moitié de nos joueurs n’iront pas en sélection (Edwin, Gary, Evra, Rio, Wes, Owen, Carrick, Scholes, Giggs, Berbatov..) de bonne augure pour attaquer ce genre de match.
Glory Glory Man United
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