Posté le lundi 14 février 2011 à 9 h 27 min
Auteur :
Première période équilibrée
A vrai dire, voir un match à Old Trafford est très différent d’un a la télé, et une analyse pertinente ne peut être tiré aujourd’hui. Il se passe toujours quelque chose entre United et City. Entre le but d’Owen, celui de Scholes, et désormais le but gigantesque de Rooney, les Cityzens doivent être lassés de nous. En réalité, on annonce toujours ce match comme le plus grand derby de l’histoire. Mais au final, United impose encore sa loi et prouve le fossé qu’il y a entre un club, un vrai et le foot-business. Pourtant, il y avait de quoi avoir les chocottes avant ce match. Nous sortions d’un match aussi mauvais qu’un film de Dhorasso, et les Cityzens continuaient leur série de victoires. Les débats étaient lancés. Avant le coup d’envoi, le speaker d’Old Trafford nous annonce la compo, confirmée par l’entrée des joueurs à l’échauffement. Fergie alignait un 4-3-3 avec Rooney en pointe, épaulé par Nani et Giggs. Au milieu Anderson, Fletcher et Scholes étaient à l’animation pendant qu’O’Shea, Smalling, Vidic et Evra accompagnaient Van der Sar. La plus grosse surprise venait de la titularisation d’O’Shea, principalement pour compenser le manque d’expérience d’un Smalling qui à été magistral tout le match. Et contrairement à son habitude, United débuta le match assez lentement. Trop même pour des Cityzens qui se procurèrent la première action du match. Sur leur côté droit, ou Giggs laissa régulièrement Evra à l’abandon, un triangle entre Richards, Tevez et Silva vit le petit espagnol frappé à quelques centimètres du but. De la ou nous étions, on a vu la balle au fond. Mais mis à part ceci, City n’arrivait plus à nous contrer. United ne dominait pas outrageusement mais contrôlait le match. Jusqu’à cette 40ème minute. Rooney jusque la n’a jamais réussi à faussé compagnie à son garde du corps Kompany…. Mais sur ce coup, Wazza dévie un ballon long de Vds, Giggs en une touché décale Nani qui d’un contrôle bat Zabaleta et trompe Hart. Délire dans le stade et 1-0 pour United à la mi-temps. Old Trafford se tourne vers les visiteurs et chambre Tevez… magique
Seconde période indécise
Le match repartait différement. Les Cityzens décidaient de jouer plus haut. Shaun Wright-Phillps étant entré en jeu pour provoquer et apporter de la profondeur, mais l’entrée de Dzeko à l’heure de jeu à été determinante pour la suite de la rencontre. United, comme à son habitude, attendait son adversaire autour de Smalling et Vidic impériaux. L’entrée de Dzeko prouvait a la fois la force de City, mais surtout sa faiblesse. David Silva l’un des joueurs les plus en vue s’est éteint au rythme des replacements tactique. Yaya Touré et Barry ont été anonymes alors que leur apport était conséquent en première période. Leur force donc car le duo Tevez-Dzeko risque d’être une franche réussite, mais une faiblesse car le reste de l’effectif des Cityzens n’est en rien complémentaire. Entre Yaya Touré, Milner, Barry et Kolarov, c’est presque 80Millions d’euros qui n’ont servis à rien….. City dans toute sa splendeur. Mais nul doute que plus City poussait, plus ils se rapprochaient des buts et ce du à la position de Tevez, en soutien de l’attaquant, ou il touchait plus de ballons et devenait plus dangereux. Et c’est logiquement que City revenait au score. Après un travail de Richards, Wright-Phillips centrait pour Dzeko qui devance Smalling, sa reprise du pointu est dévié par le dos de Silva. Un partout, il restait 25 minutes. Ferguson repasse en 4-4-2 et fait entrer Berbatov. L’effet est immédiat, United ressort mieux les ballons et va plus vite vers l’avant. Bien que faible dans la récupération à cet instant, United exploita mieux les côtés et trouva plus d’appuis dans l’axe. Rooney était plus libre et commençait à fausser Kompany (j’aime cette blague). Et après une action ou Berbatov écrasa sa frappe vint la délivrance. Une série de une deux emmena le ballon sur la droite, Nani qui martyrisa tout le match, centra pour Rooney… et la….
La délivrance
Le ballon arrive, Rooney se tourne. A cet instant, et tout le monde était unanime dans la stade, nous nous sommes dit « Pourquoi il se retourne ? Non ne fait pas ça ! Hey il a bien pris la balle »….. et bammmmmmmm Black out total dans le stade. Sincèrement, je ne pourrais plus vous dire ce qu’il s’est passé ou comment Rooney a célébrer son but. L’ambiance était folle pendant 3 a 4 minutes et tout le monde était dans un état second à ce moment la. Et on avait qu’un seul regret c’est de ne pas avoir vu le but au ralentis car on savait qu’on avait vu l’un des instants magique qu’Old Trafford réserve de temps en temps. La fin de match continuait à être stressante, la dernière action, ou on a vu Zabaleta à l’entrée de la surface, un moment de panique, soulagé par son contrôle de balle raté. Et la explosion dans le stade, les 4 minutes d’arrêts de jeu n’y ont rien faites. Le coup de sifflet nous a libéré et continué la marche en avant du club vers une quête de Championnat. United a été meilleur que City. United n’impose plus son jeu pendant 90 minutes, mais exploite toute les failles de ses adversaires. Des motifs d’espoir sont la bien sur, comme la solidité défensive face à une équipe qui lorsqu’elle joue, a un potentiel de feu, l’avènement de Chris Smalling et son entente avec Vidic. O’Shea qui reste toujours aussi bon défensivement. Nani qui mérite d’être le joueur de l’année en Angleterre, Giggs toujours aussi bon et un Rooney pas trop mauvais seul devant, mais son but magique va lui redonner confiance en son jeu et son potentiel. Il sera conforté dans sa position d’attaquant de pointe lors des grands matchs. Cependant, sa forme serait encore meilleure si Ferguson le faisait jouer en pointe, même lorsqu’il est en duo avec Berbatov. Peut-être que d’ici la fin de saison…. En attendant United passe encore l’un des sérieux tests avant la fin de saison. Il nous reste encore des déplacements à Chelsea (qui peut resserrer l’écart), a Liverpool (qui sera très compliqué) a Arsenal (qui peut se rapprocher au meilleur des cas) et la réception de Chelsea qui sera quoi qu’il arrive décisive. United possède 4 points d’avance sur Arsenal, autant dire une infime marge d’erreur avant ses 3 déplacements au combien importants. Et connaissant notre superbe forme à l’extérieur, notre fin de saison risque encore de connaitre quelques rebondissement.
Autres articles MUSC France :
« Kop Cup 2011 | Man Utd en quart de FA Cup. »