Posté le jeudi 25 novembre 2010 à 13 h 37 min
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Qualification
Pas le match grandiose que tout le monde attendait. Non en fait tout le monde savait que ce match allait être aussi soporifique qu’un très bon match de Ligue 1. Les Rangers alignant un superbe 5-4-1qui se transforment en 7-2-1lors des gros pressings et un charmant 4-5-1 lors de leur contre attaque. Et avec un United, comme à son habitude en Ligue des Champions qui joue la montre, épuise ses adversaires et trucide en fin de match, pas de quoi s’extasier devant son écran de télévision. Des actions, United en a eu. Le retour de Giggs est à saluer redonnant un certain équilibre et une certaine largeur à notre jeu. Son sens du déplacement, ainsi que sa capacité à donner de bons ballons à été intéressante, malgré le fait qu’il soit encore à court de physique. Il a néanmoins joué les 90 minutes. Les prestations ? Un ensemble assez moyen on va dire. Evans et Smalling ont eu une partie plus que tranquille, même si Van der Sar nous sauve deux fois. Fabio et O’Shea manquants de percussions par moments. Carrick très moyen également dans ces actions individuelles, Nani en perte de vitesse…. Mais le plus intéressant reste le contraste entre Rooney et Berbatov. Rooney monte légèrement en puissance et son pénalty salvateur nous donne la qualification ainsi qu’une énorme option sur la tête du groupe. Il à été bon dans ses appels et très bon dans son replacement défensif. A ses côtés un Berbatov des grands soirs. Les bras en l’air tout le match, le regard sur le gazon écossais… Une gestuelle typique d’un joueur en manque de confiance. Que lui arrive-t-il ? Simplement qu’il retrouve son vrai niveau. Alors nous n’allons pas plus l’accabler que ce qu’il n’est pour le moment. Dison simplement que de jouer avec un attaquant, qui peut nous apporter de la lumière et qui ne le fait pas, nous agace au bout de trois ans.
Le joueur du match
Patrice Evra étant laissé au repos, Fabio a saisi sa chance pour s’illustrer au poste d’arrière gauche. Le Brésilien a profité d’une attaque écossaise inexistante pour mettre en évidence ses qualités de débordements et de centreur. Ses efforts répétés lui ont d’ailleurs permis d’obtenir le fameux penalty. Cependant, on ne peut néanmoins oublier la partition de Paul Scholes qui par sa vision à permis d’écarter le bloc Ecossais et nous créer des espaces. Rooney en sa qualité de buteur nous permet de remporter ce match.
Tactique et coaching
Les systèmes ultra-défensifs semblent désormais être devenus une institution contre nous. Des équipes défendent très bas profitant de notre manque de vitesse et de percussion. Malgré l’obligation de résultat, les hommes de Walter Smith ont avancé en rangs resserrés avec pas moins de cinq défenseurs – dont trois centraux – et quatre milieux de terrain positionnés au niveau de leur trente mètres. Inutile de dire que, pour MU, approcher le but adverse a été un véritable casse-tête. Les joueurs de Ferguson ont eu le mérite de ne jamais se démobiliser. Comme d’habitude donc en Europe, United fait courir ses adversaires, et la rentrée de Anderson à donné un peu plus de jus à l’entre jeu, en contre partie d’une maitrise moindre. Hernandez également, de par son positionnement à permis à Rooney de jouer plus librement, on ouvrant les espaces entre les défenseurs. Nul doute que Chicharito aura clairement sa chance pour être le partenaire de Rooney en attaque.
Pas de spectacle
Cependant, on peut effectivement regretter la non prise de risque de la part des Rangers. Jouer ses deux matchs de groupe contre United avec 11 joueurs derrière le ballon ne leur permettra jamais de réussir quelque chose. Autant une bonne défense est nécessaire, autant une armée commando comme celle de Walter Smith ne sert qu’à stigmatiser le jeu déployer. Effectivement, c’est une plutôt bonne tactique à jouer, mais le problème est lorsque l’adversaire marque un but, l’équipe à tellement l’habitude de défendre qu’ils n’arrivent plus à attaquer. Autre chose… Berbatov, mais la on est tous d’accord…. Vivement cet été.
Désormais place au championnat. United reçoit Blackburn à Old Trafford à 16h. Autant dire qu’une victoire est impérative.
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