Posté le vendredi 4 février 2011 à 8 h 21 min
Auteur : Thibaut
6 FEVRIER 1958, FIN D’UN RÊVE
LE DRAME DE MUNICH
Des flocons de neige tombent sur un avion en ruine. C’est une scène qui glace les esprits de tous les supporters de Manchester United et du monde entier. Le désastre de l’aéroport de Munich, le 6 février 1958, emporte 21 vies, dont celles de sept Busby Babes. C’est une terrible tragédie qui hante toujours le cœur des personnes liées au club. Quelques décennies après, les fans rêvent encore de ce que cela aurait pu être si l’équipe était rentrée saine et sauf à Manchester, après les quarts de finale de la Coupe d’Europe face au Red Star Belgrade. C’est une histoire terrifiante marquée d’héroïsme:
L’avion affrété par Manchester s’est arrêté à Munich pour faire le plein de kérozène. Il doit repartir quelques minutes plus tard .Hélas, après deux décolages avortés, il est clair que quelque chose ne va pas avec un des moteurs.
Mais l’avion, un Elisabeth, peut décoller avec un seul moteur et là est la funeste décision. Alors que l’avion s’élance à nouveau sur la piste, la peur envahit le visage des joueurs.
« Nous allons mourir » crie Johnny Berry. Au lieu de quitter le sol, l’avion effectivement pique du nez, heurte la barrière en bout de piste, traverse une route et finit sa course dans une maison. L’aile et une partie de la queue de l’appareil volent en éclat. Quant au fuselage, il termine sa course dans un hangar plein de pneus et de gazole. Aussitôt, tout s’embrase.
Il est 10 h 09, le mercredi 6 février 1958, une date à jamais gravée dans nos cœurs.
Le gardien Harry Gregg se conduit alors comme un héros. Après s’être extirpé de la carcasse, il décide de retourner tenter de sauver des flammes un bébé et sa maman grièvement blessée, risquant sa vie. Puis, malgré les risques d’explosion, il tire Bobby Charlton et Dennis Viollet par les bas de leurs pantalons en dehors du feu. Les images de cette catastrophe plongent le monde dans la stupeur.
La vue de la plaque commémorative en mémoire des disparus de Munich accrochée à l’extérieur de la tribune Ouest est un moment émouvant de toute visite à Old Trafford.
Le jour de l’anniversaire, les supporters se réunissent et chantent « the flowers of Manchester ». Les paroles de cette chanson fut envoyé anonymement à un magazine folk en octobre 1958 en indiquant que la musique était celle de « High Germany ». Elle fut enregistré en 1962 par les Spinners.
The Flowers of Manchester
One cold and bitter Thursday in Munich, Germany,
Eight great football stalwarts conceded victory,
Eight men who will never play again who met destruction there,
The flowers of English football, the flowers of Manchester
Matt Busby’s boys were flying, returning from Belgrade,
This great United family, all masters of their trade,
The Pilot of the aircraft, the skipper Captain Thain,
Three times they tried to take off and twice turned back again.
The third time down the runaway disaster followed close,
There was a slush upon that runaway and the aircraft never rose,
It ploughed into the marshy ground, it broke, it overturned.
And eight of the team were killed as the blazing wreckage burned.
Roger Byrne and Tommy Taylor who were capped for England’s side.
And Ireland’s Billy Whelan and England’s Geoff Bent died,
Mark Jones and Eddie Colman, and David Pegg also,
They all lost their lives as it ploughed on through the snow.
Big Duncan he went to, with an injury to his frame,
And Ireland’s brave Jack Blanchflower will never play again,
The great Sir Matt Busby lay there, the father of his team
Three long months passed by before he walked again.
The trainer, coach and secretary, and a member of the crew,
Also eight sporting journalists who with United flew,
and one of them Big Swifty, who we’ll ne’er forget,
the finest English ‘keeper that ever graced the net.
Oh, England’s finest football team its record truly great,
its proud successes mocked by a cruel turn of fate.
Eight men will never play again, who met destruction there,
the flowers of English football, the flowers of Manchester
Autres articles MUSC France :
« Gary is the red, is a red | Wolverhampton 2-1 Manchester United »